Portrait Lucile Cottereau

Un jour, en entretien d’embauche, on m’a dit : « Présentez-vous. » Mon cerveau s’est instantanément mis en court-circuit. Quelles informations fournir à propos de moi ? Par quel angle attaquer ? Vie professionnelle, vie personnelle ? Mes qualités, mes défauts ?

Si j’avais pu, j’aurais commencé ainsi…

Simple, basique : mon environnement proche

Une histoire d’appellations

Mon nom, c’est Lucile (facile ! 😉), Lucile Cottereau. J’ai vu le jour un 6 décembre. En l’an de grâce 1990. Née au Mans, dans la Sarthe (72), mon parcours m’a conduite vers d’autres contrées, mais je suis toujours revenue à mes racines. Je suis la quatrième d’une fratrie de sept garçons et de deux filles. Grâce à eux, j’ai le bonheur de me faire appeler « tata Lulu » (ou « Tatulu »). Et, pour sa plus grande joie (euh… 🤐), mon conjoint, Bastien, porte le surnom de « tonton Baba ». D’ailleurs, cet homme illumine ma vie depuis bientôt quatre ans. Sans lui, La Plume de Lucile n’existerait pas. Il œuvre dans l’ombre pour me ramener sans relâche vers la lumière. Tenez, au passage, mon prénom contient le terme latin « lux », qui signifie « lumière ». Un prénom que j’ai la joie de partager avec une amie fidèle, qui, elle aussi, me pousse jour après jour à croire en moi.

Des parents en or

Mariés depuis 38 ans, mes parents sont des modèles d’amour, de patience et de dépassement de soi. Vincent, mon papa, était professeur de musique dans le secondaire avant de prendre sa retraite. Chef de chœur, pianiste, chanteur et professeur de solfège à l’Université du Temps Libre, papa n’a de cesse de faire vivre et de transmettre la musique. Elle est une passion profonde pour lui. Papa, c’est aussi notre Stéphane Bern, toujours là pour nous raconter un fait historique ou un autre (de préférence en lien avec la famille royale britannique !). Pascale, ma maman, arbore, elle aussi, bien des casquettes. Maman à temps plein, dévouée à ses neuf enfants, pour nous elle est tour à tour infirmière, pharmacienne, assistante sociale, couturière, psychologue, cuisinière, conseillère d’orientation, décoratrice d’intérieur, nourrice, etc. Elle sait tout faire ! Généreuse, elle a ancré en nous son maître mot : faire plaisir.

Raison et sentiments : à propos de tempérament

Héritage de famille ?

Je suis de ceux qui ont la larme facile, quelle que soit l’émotion. Si je lis : « Âmes sensibles, s’abstenir ! » je m’abstiens ! Car, si personnalité artistique rime avec sensibilité exacerbée, je suis sûre d’être tombée dans la bonne marmite quand j’étais petite ! Mes ancêtres, sculpteurs, dessinaient à merveille. Par la lecture de ses lettres de guerre, j’ai aussi découvert le talent de plume de mon arrière-grand-père, Marcel. Fille d’un chef de chœur chevronné et sœur de plusieurs musiciens, je baigne dans la musique depuis ma naissance. Si toute petite, je chantais un peu faux, papa a vite rectifié le tir. Heureusement pour les autres choristes de l’ensemble vocal dont je fais partie !

Mes dadas

Je prends des photos à tire-larigot (à ce propos, connaissez-vous l’origine de cette expression ?). J’aime figer les détails contenus dans un instant, suspendre le temps, rien que pour une milliseconde. Je m’émerveille de petits riens. Je cuisine. Vous allez me dire : « Tout le monde cuisine. » Ce que je veux dire, c’est que je cuisine toujours mes recettes préférées (@healthyfood_creation) avec plaisir, les trois quarts du temps en écoutant un podcast (@metamorphosepodcast@neurosapiens.podcast@jaipeurdoncjyvais, etc.). Je cours. Pas après le temps, non, je cours pour le bien de mon corps et de ma tête.

Dire en écrivant

Du bord des introvertis, ce n’est pas un hasard si je suis plus à l’aise avec la communication écrite. Quand je prends la plume, je le fais pour deux raisons. La première : me vider la tête. Comme Harry Potter dans la pensine, je dépose mes souvenirs, mes joies, mes peines et mes réflexions sur le papier. La seconde : écrire pour les autres. C’est là toute la nature de mon activité professionnelle : vous prêter ma plume. Je tiens le stylo, mais c’est pour vous, et avec vous, que je trace et ordonne les mots.

"La Plume de Lucile" inscrit sur une page blanche insérée dans une machine à écrire.

Ludique et obsolète : les données bonus

À propos de faits superficiels, vous serez heureux de savoir que les deuxièmes et troisièmes orteils de mes pieds sont collés. On appelle ça la syndactylie, ou symphalangie (jusqu’à présent, j’ignorais parfaitement l’existence de ce terme !). Je dors du côté droit du lit. Je ne mange plus de viande, à quelques exceptions près (mon point faible : le poulet rôti du dimanche).

Cette année, j’ai battu mon record en finissant un semi-marathon en 1 heure et 54 minutes. Myope depuis mes années étudiantes, je porte soit des lentilles, soit des lunettes. Si je n’ai aucun des deux, ne soyez pas vexé que je ne vous salue pas dans la rue ! Née dans une famille de musiciens, je ne joue malheureusement pas d’un instrument. J’ai fait plus de dix ans de danse classique au Conservatoire du Mans, et ai passé le même nombre d’années à pratiquer le scoutisme.

En parallèle de mon activité de plume, je porte une casquette d’assistance d’éducation à temps partiel dans une école primaire, au Mans. Particulièrement friande des petites phrases croustillantes lancées par les enfants, j’ai rapidement commencé à recenser leurs perles dans un carnet.

Mais, à propos, quel est mon parcours ?

Ma scolarité, je la vis dans notre « grand bourg » sarthois. À l’époque (Oh non ! J’ai dit ça ? 😲), je passe un bac littéraire avec une option italien LV3 renforcée, en plus de l’anglais et de l’espagnol. Je poursuis mon cursus en faculté d’anglais, au Mans. Licence LLCE (Lettres, langues et civilisations étrangères) en poche, croyant posséder la fibre enseignante, je bifurque en Master MEEF (Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation). Après une année passée au sein de ce qui s’appelle alors l’IUFM, je raccroche mon cartable.

Mes premières amours me rappellent : je rejoins un Master 2 de Recherche en Culture et critique du texte, en anglais. J’y suis comme un poisson dans l’eau. À défaut de poursuivre en doctorat, je prends la décision de m’inscrire en Master de Traduction professionnelle et spécialisée, à l’Université catholique de l’ouest, à Angers. Deux années riches, elles aussi. Elles se concluent par un stage de professionnalisation tout aussi enrichissant, au sein d’une agence de traduction tourangelle, qui m’embauchera par la suite.

Quelque temps plus tard, je prends la direction du bout du monde : la Nouvelle-Zélande. J’y vis huit mois. Avec mon visa vacances-travail, le programme est fait de voyages et d’emplois saisonniers. Ce magnifique pays verdoyant (plus beau encore que dans vos rêves !✨) est un terrain d’apprentissage et d’enrichissement phénoménal pour moi. Cette parenthèse dans ma vie est cruciale. J’apprends des choses : sur moi, sur les autres, sur la vie.

La tête à l’envers à mon retour (changement d’hémisphère oblige !😉), je fais des expériences professionnelles sans lien avec mon parcours. Mais, au bout du compte, on ne se refait pas, je m’en retourne à mes premières amours, une fois encore : les mots.